L’Open de CrossFit® est une épreuve qui met à l’épreuve les athlètes du monde entier, peu importe leur niveau. Chaque année, les participants sont confrontés à une série de WODs (workouts of the day) variés, qui incluent des mouvements classiques et parfois un peu plus complexes. L’un des défis majeurs de cette compétition reste la maîtrise de ces mouvements. Pas besoin d’être un expert en gymnastique ou en haltérophilie pour y arriver, mais une bonne préparation technique est essentielle pour optimiser sa performance. Voici une liste des mouvements les plus fréquents à maîtriser pour l’Open de CrossFit®, ainsi que des conseils pour les exécuter à la perfection.
Les mouvements à maîtriser
1. Le thruster
Le thruster, cet enchaînement du squat avant et du développé-jeté, est un des mouvements les plus redoutés mais aussi les plus fréquents de l’Open. Ce mouvement sollicite à la fois les jambes, les hanches, les épaules et le tronc. Pour bien le réaliser, il faut se concentrer sur deux aspects : la position du squat et la transition vers le développé-jeté. Un bon thruster commence avec un squat profond (les cuisses parallèles au sol) suivi d’une explosion dans les hanches pour pousser la barre au-dessus de la tête, tout en gardant une posture stable. La clé ici, c’est de maintenir un bon alignement du tronc et de ne pas laisser la barre s’éloigner trop de votre centre de gravité.
2. Le double under
Le double under, qui consiste à faire passer la corde sous les pieds deux fois par saut, est un mouvement que l’on voit souvent dans les WODs de l’Open. La technique est cruciale pour ne pas se retrouver à lutter contre la corde. Il est important de garder les poignets souples et de sauter légèrement, sans forcer sur les jambes. Chaque saut doit être une impulsion contrôlée, et non une tentative d’atteindre la corde. Un bon moyen de progresser est de maîtriser d’abord le single under (un saut, une rotation de la corde) avant de passer aux doubles.
3. Le muscle-up
Le muscle-up est un autre mouvement emblématique de l’Open. Combinant une traction et un dip en une seule action fluide, il demande une grande puissance dans les bras et une parfaite gestion du rythme. Pour réussir un muscle-up, il est essentiel de travailler d’abord la traction (pull-up) et le dip séparément. Une fois ces mouvements maîtrisés, il est important de travailler la transition, cette phase où l’on passe de la traction à la poussée. L’idée est d’utiliser la dynamique du corps pour effectuer un mouvement fluide et non un tirage brutal.
4. Le clean and jerk
Le clean and jerk est un mouvement d’haltérophilie classique qui consiste à soulever une barre depuis le sol jusqu’au-dessus de la tête en deux étapes. C’est un mouvement complexe qui demande de la technique, de la mobilité et de la force. La première partie, le clean, consiste à faire passer la barre du sol à l’épaule. Il est primordial de bien positionner le dos, d’exploser avec les hanches pour générer de la vitesse et de maîtriser la réception en position de squat. La deuxième partie, le jerk, est un mouvement explosif où l’on projette la barre au-dessus de la tête en utilisant l’élan du corps. Là encore, la stabilité du tronc et un bon positionnement des pieds sont cruciaux.
5. Les toes-to-bar
Les toes-to-bar sont un mouvement de gymnastique qui sollicite l’ensemble de la chaîne abdominale. L’objectif est de lever les jambes pour toucher la barre avec les pieds. La technique clé ici réside dans l’utilisation des hanches et dans le travail de l’élan. Une bonne technique de kipping (mouvement d’élan) est essentielle pour rendre ce mouvement plus fluide et éviter de trop fatiguer les abdominaux. Le secret : garder les bras bien tendus et les jambes relativement droites, puis, à partir du mouvement de balancier, effectuer une contraction puissante pour lever les jambes vers la barre.
6. Le wall ball shot
Le wall ball shot est un mouvement d’endurance qui consiste à lancer un medball contre un mur tout en effectuant un squat. Le secret d’un bon wall ball réside dans la synchronisation entre le squat et le lancer. Il faut veiller à descendre bien bas en squat (les cuisses parallèles au sol) et utiliser l’élan du bas du corps pour propulser le ballon avec les bras, en visant un point précis sur le mur. La gestion de la respiration et la constance du mouvement sont essentielles pour éviter les blocages musculaires et la fatigue prématurée.
Préparer efficacement son Open de CrossFit®
La préparation pour l’Open de CrossFit® n’est pas qu’une question de force brute, c’est avant tout une question de technique et de stratégie. En plus des entraînements spécifiques sur chaque mouvement, il est important de développer une bonne endurance et une capacité à récupérer rapidement entre les exercices. Une bonne stratégie consiste à intégrer des WODs qui mélangent des mouvements d’haltérophilie, de gymnastique et d’endurance. Cela vous permettra de travailler à la fois votre condition physique globale et votre capacité à enchaîner différents types de mouvements dans un même entraînement.
Comment améliorer sa performance ?
Les conseils pour progresser sur ces mouvements sont nombreux, mais l’un des plus importants est la régularité. La pratique répétée de chaque mouvement, en se concentrant sur les détails techniques, est essentielle pour voir des améliorations. Il est également crucial de se filmer régulièrement pour observer ses erreurs et ajuster sa posture ou sa technique. N’oubliez pas non plus l’importance de la récupération : un corps bien reposé est un corps plus performant, surtout lors de l’Open où l’intensité est à son maximum.
Réponses aux questions fréquentes
Quels sont les mouvements les plus courants de l’Open ?
Les mouvements les plus courants de l’Open sont le thruster, le clean and jerk, le double under, le muscle-up, le toes-to-bar et le wall ball shot.
Comment se préparer efficacement pour l’Open de CrossFit® ?
Il est important de travailler à la fois la technique, la force et l’endurance. Variez les types d’entraînements pour couvrir tous les aspects de la compétition.
Quels conseils peut-on appliquer pour maîtriser un mouvement spécifique ?
Filmez-vous, concentrez-vous sur la technique et répétez les mouvements régulièrement. N’oubliez pas de faire attention à la récupération et à l’alimentation pour une performance optimale.
Qu’est-ce que le système de niveaux 1-10 pour les athlètes de CrossFit® ?
Après l’Open, les athlètes reçoivent un score basé sur leurs performances dans les différents WODs. Le système de niveaux 1-10 est une échelle utilisée pour évaluer le niveau global d’un athlète en CrossFit®. Un athlète de niveau 1 est un débutant, tandis qu’un athlète de niveau 10 est un expert avec une maîtrise complète de tous les mouvements et une grande puissance physique.
Conclusion
Se préparer pour l’Open nécessite plus qu’une simple forme physique. Cela demande une réelle maîtrise technique et une stratégie d’entraînement bien pensée. Que vous soyez débutant ou athlète confirmé, ces mouvements clés vous aideront à briller lors de l’événement et à améliorer vos performances au CrossFit® en général.